Et si notre cerveau était responsable du changement climatique ?
Nous sommes l’espèce la plus intelligente et pourtant nous avons construit un monde qui doit faire face au surpoids, la surpopulation, le réchauffement climatique, la surconsommation… et la situation actuelle est catastrophique à tel point que certains (de plus en plus nombreux) parlent d’un possible effondrement du monde tel que nous le connaissons.
Nous laisserons chacun s’informer et se forger une conviction de ce qu’il en est et l’objectif de cet article n’est pas de militer pour un point de vue ou un autre.
La page Changement de Cap vise à partager notre regard de coach sur les enjeux environnementaux et sociétaux de notre monde actuel, et il nous a semblé intéressant d’écrire sur « le Bug humain » de Sébastien BOHLER qui apporte un éclairage sous l’angle des neurosciences.
Sébastien BOHLER est un scientifique : polytechnicien, il a étudié la pharmacologie et la neurobiologie avant de se consacrer en tant que journaliste aux neurosciences. Et la thèse qu’il défend décoiffe !
En effet, s’appuyant sur des données scientifiques et des expériences qu’il explique de façon pédagogique, il dévoile une erreur de conception du cerveau humain qui serait la source des principaux maux de notre temps.
Notre cerveau a permis à notre espèce – plutôt faible – de survivre et même de dominer les autres espèces et conquérir la planète (et au-delà). L’homme tire se force du striatum qui, logé au cœur du cerveau, libère de la dopamine à chaque fois qu’un objectif contribuant à notre survie ou à notre suprématie est atteint. Nous sommes donc des êtres dopés à la molécule du plaisir instantané avec des cerveaux qui ne peuvent s’empêcher de produire et de consommer.
Mais que fait notre cortex, la partie intelligente de notre cerveau ? Sébastien Bohler explique dans son livre que cette partie de notre cerveau s’est développée plus tard et qu’elle ne fait qu’obéir à notre striatum. L’élevage en batterie a été inventée pour répondre à notre besoin de nous nourrir.
Le cortex permet néanmoins de prendre conscience par exemple du réchauffement climatique , mais il lui est très difficile de décider de contrecarrer les besoins fondamentaux (se nourrir, se reproduire, s’élever socialement, s’informer, minimiser les efforts) dictés par le striatum qui est toujours dans une logique de survie.
Ce livre nous a inspiré, nous a interpellé et nous nous proposons une série de 5 articles sur :
- L’idée de dépassement et de l’intérêt de l’anticipation plutôt que le regard en arrière ou la fuite en avant
- Le concept de circuit de récompense ou comment passer d’un référentiel externe à interne
- Le lien que nous faisons sur les questions managériales notamment les notions d’équipe et de collaboration
- le rapport au temps et du comment l’élargir
- la notion de sobriété
Le prochain article sera publié dans 15 jours, ce qui vous laisse le temps de lire le « Bug Humain ».
Bonne lecture !